Aujourd’hui, l’usage de stupéfiants est sanctionné par une amende forfaitaire, souvent vécue comme une simple formalité.
Or, cette mesure, si elle a simplifié la procédure, n’a pas eu d’effet dissuasif réel.
Faut-il aller plus loin et associer à cette amende une peine complémentaire de Travaux d’Intérêt Général (TIG), visibles et utiles à la collectivité ?
Ces TIG permettraient de responsabiliser les consommateurs, de rappeler la dimension sociale de leur acte et de réparer symboliquement le dommage collectif lié au trafic et à la consommation.
Nettoyage d’espaces publics, participation à des actions de prévention ou à des associations d’aide aux dépendances… autant de missions concrètes qui auraient plus d’impact qu’un simple paiement.
Une telle mesure, éducative et citoyenne, viserait non pas à stigmatiser, mais à rétablir le lien entre la liberté individuelle et la responsabilité collective.
Ce dispositif pourrait aussi s’étendre à d’autres infractions, notamment à la conduite sous l’emprise d’alcool.
C’est une approche équilibrée, entre fermeté et réinsertion, qui redonne à la loi sa portée éducative.
Share